3 Commentaires

1. 

   Anne sophie Biroum sur septembre 30, 2023 à 8:13 am

   Toujours en accord avec l’approche d’Yvan ! Le bien être est un pilier de la santé (définition de l’OMS) mal représenté car empirique et tellement plurifactoriel qu’il n’est pas démontrable en sciences dures. L’exercice de la thérapie est tellement galvaudée et commerciale qu’elle dérive sur le mysticisme (croyance bien pratique car ayant attrait à la foi!).un grand merci pour ton travail fouillé et honnête. Je débute min cursus universitaire avec cette approche après 23 ans de pratique de kine osteo et confirme que c’est très coûteux à tous niveaux, mais c’est le prix à payer de l’honnêteté intellectuelle .
   J’espère pouvoir échanger bientôt sur tes protocoles.

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2. 

   Stéphane sur octobre 2, 2023 à 12:29 pm

   intéressant et beaucoup d’énoncés avec lesquels je suis en accord. En même temps je pense que cela est plus complexe. Rien n’est parfait mais il faut bien essayer d’avancer avancer nos pratiques sur des bases, même si celles-ci restent très aléatoire, male-faites ou mal maitrisées. c’est là le fait de toute discipline. Mais tu as raison, il faudrait professionnaliser tout cela et le rendre plus sérieux.
   Le problème actuel est à mon avis dans la communication qu’on a. On se sent obligé de justifie nos pratiques sur la science. Mais pourquoi donc ?

   Je me demande à quel point les universitaires n’ont pas alimenté eux même ce phénomène. A une époque, seuls eux voulaient détenir la « vérité », décréditant systématiquement tout le reste et surtout ce que tu nommes « l’empirique ». C’est encore le cas de nombreux médecins : Si la science (sous entendu s’ils n’ont pas eux-mêmes appris cela pendant leur années d’études)n’a pas validée les théories, ils ne veulent même pas en entendre parler. La médecine académique, encore plus en France, s’est voulue seule dépositaire de la vérité et à instaurée une forme de monopole du savoir, un régime quasi autoritaire de la connaissance. Je pense que c’est pour cela qu’aujourd’hui les thérapeutes se sentent obligés de justifier leur pratiques par une pseudo-science. C’est la seule chose qui semble aujourd’hui être crédible. C’est la même chose d’ailleurs dans l’utilisation de pseudo-preuves dans le marketing des marques pour produits de beauté, crèmes et autres shampooings… mais là c’est volontaire et parfois sans éthique.

   Je suis le 1er a vouloir me former, comme beaucoup je pense, mais cela coûte cher et temps et en heure, bien trop cher par rapport à nos revenus, donc impossible… Autre problème que je rencontre à ce sujet : lorsqu’on n’a pas eu la chance de faire des études initiales dans d’un cursus universitaire dit scientifique, les portes restent fermées définitivement. Dans certains pays cela semble plus souple mais en France, on est mis dans des cases d’où il est difficile voir impossible de s’affranchir.
   A titre d’exemple j’ai essayé de plusieurs reprises d’entrer dans des formations « sérieuses, » universitaires, traitants de la santé, mais à chaque fois les portes restent fermées, accessible uniquement aux personnes ayant un cursus universitaires typique. Aucune passerelle n’existe alors que je viens du milieu de l’éducatif, que je travaille dans l’accompagnement et l’aide aux personnes depuis de nombreuses année et que pour avoir eu de nombreux collègues en médical et paramédical, nous travaillons ensemble et avec de nombreuse similitudes dans nos métiers. Du coup, il ne reste que des formations pseudo scientifiques, peu ou pas reconnues, peu ou pas sérieuses qui proposent des changement de carrière possible. Après, il faut se débrouiller seul pour se former lorsqu’on veut travailler avec éthique… ce qui, comme tu l’a dit demande beaucoup de volonté et d’effort.
   Le serpent se mord la queue, beaucoup de thérapeutes s’en détachent alors, trop compliqué à maitriser, et essayent simplement de vivre de leur métier, quitte à s’appuyer sur des théories un peu limites…

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     Yvan sur octobre 2, 2023 à 2:34 pm

     Merci pour ta longue réflexion!

     Effectivement, c’est complexe, mais je voulais le faire en une heure et je n’avais personne avec qui discuter haha!

     Tout ce que tu dis est très juste. En particulier en France, mais le phénomène est le même aux USA où pourtant c’est plus ouvert. Oui il y a un cercle vicieux mais pour en sortir il faut collaborer mais ça coute temps, argent, honneteté aussi. S’appuyer sur des théories limites pour attirer des clients c’est quand même limite, même si je comprends pourquoi.

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